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Les Parm du Samu ne raccrochent pas
Les Parm (permanenciers auxiliaires de régulation médicale) sont ceux qui nous répondent quand on fait le 15 au téléphone. Ils doivent identifier, localiser, rassurer, conseiller, pour être prêts à réaliser les gestes de premiers secours et envoyer les moyens adaptés. Et si leurs responsabilités comme le nombre d'appels à traiter - en Haute-Garonne, 1 000 par jour, le double le week-end - ne cessent d'augmenter, leurs salaires, eux, sont au plus bas : de 1 350 à 1 650 euros brut mensuels selon l'ancienneté, avec un week-end et un jour férié sur deux travaillés et, en moyenne, 42 nuits dans l'année !
Depuis le 28 décembre, ils ont entamé un mouvement national pour faire reconnaître leurs responsabilités et exiger une revalorisation salariale. À Toulouse, les 37 Parm (2 000 au plan national) enchaînent journées de grève, distributions de tracts et même campement place du Capitole. Et ils prévoient un nouveau rassemblement le 26 janvier devant l'Agence régionale de l'hospitalisation.
Bachelot avait promis une revalorisation rapide de leur statut, mais ça, c'était avant sa vaccination contre la grippe A. Il va falloir lui administrer une bonne piqûre de rappel, d'autant plus que toutes les catégories d'hospitaliers sont logées à la même enseigne.