SNCF - Orléans-les Aubrais : Les cheminots des gares en lutte contre le manque d'effectifs25/11/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/11/une2156.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF - Orléans-les Aubrais : Les cheminots des gares en lutte contre le manque d'effectifs

Lundi 23 novembre, plus de cinquante cheminots d'Orléans-les Aubrais et Vierzon se sont à nouveau rassemblés devant le siège de l'établissement pour exiger que leurs revendications soient entendues par la direction.

Cela fait neuf lundis que les cheminots débrayent pour exiger la mise en place d'effectifs suffisants sur les quais des gares pour assurer un bon service aux usagers. Ils refusent également la suppression de deux postes aux guichets et une nouvelle organisation dans les grands postes d'aiguillage qui va dégrader considérablement les conditions de travail.

La direction a finalement concédé l'étalement sur quelques mois de la réorganisation des postes mais, en échange, elle exigeait des grévistes et des syndicats CGT et SUD Rail l'arrêt de la grève des lundis. Il n'en a pas fallu plus pour que les délégués CGT de Bourges et de Vierzon acceptent d'arrêter les débrayages sur leur secteur.

À Orléans, par contre, où le nombre de grévistes a toujours été très supérieur, les syndiqués ont voté à la très grosse majorité la continuation du mouvement. La présence très nombreuse à l'assemblée du 23 novembre a incité les responsables CGT à appeler à poursuivre. Avec l'arrêt des débrayages à Vierzon et Bourges, les chiffres globaux de grévistes ont baissé mais les grévistes étaient toujours aussi nombreux à Orléans-les Aubrais. Et ils savent bien qu'ils gênent la direction. L'assemblée est allée interpeller celle-ci pour exiger de nouvelles négociations.

Les grévistes tiennent à leurs revendications et viennent nombreux aux assemblées pour le faire savoir. Ils montrent ainsi qu'ils en ont assez de subir continuellement des réorganisations et des suppressions de postes. Ils montrent aussi que c'est pour eux une question de dignité et que c'est à la direction de prendre en compte leurs revendications.

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