Vendredi 23 octobre, les guichets Grandes Lignes de la gare Saint-Lazare à Paris sont restés fermés pour cause de grève. Les cheminots de ce secteur réclament de l'embauche et protestent contre les conditions de travail qui se dégradent. Les sous-effectifs sont tels que les voyageurs doivent attendre toujours davantage, si bien qu'ils arrivent aux guichets souvent pressés, stressés et agacés par l'imbroglio des différents tarifs.

En juin dernier Pepy, le président de la SNCF, expliquait que « l'exemple à suivre c'est France Télécom ». Aujourd'hui, la référence n'est plus trop de mise mais les méthodes restent à l'identique. Pour les guichets, ce sont les pressions continuelles sur les résultats chiffrés, la mise en place de primes individualisées sur la vente de la 1re classe, des cartes dites commerciales, des trains plus hôtel, ou autres locations de voitures...

À tout cela s'ajoutent six suppressions de postes, alors que des guichets sont déjà régulièrement fermés parce qu'il n'y a pas suffisamment de monde pour les tenir.

Les grévistes réunis en assemblée ont décidé une nouvelle grève pour le vendredi 30 octobre et veulent s'adresser aux autres vendeurs d'Ile-de-France, puisque tous se heurtent à la même politique de fermeture de guichets que met en place la SNCF.