Pour le dirigeant de Total, la pompe à fric fonctionne à plein régime15/10/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/10/une2150.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Pour le dirigeant de Total, la pompe à fric fonctionne à plein régime

Thierry Desmarest, ex-PDG et actuel président du conseil d'administration de Total, vient de vendre une partie des actions du groupe qu'il détenait. En vendant 25 000 actions Total, il a récolté plus d'un million d'euros. Il a encore de la réserve, puisqu'il lui en reste encore 360 000, d'un montant estimé à 14,4 millions d'euros, qui continuent de lui rapporter des dividendes. Cela s'ajoute aux deux millions d'euros annuels qu'il perçoit actuellement comme président du groupe, et il est prévu que lorsqu'il partira en retraite il touchera une prime de départ de 500 000 euros et une retraite annuelle équivalente.

Cela est énorme, mais ce n'est rien par rapport au bénéfice record de Total, qui se monte à 13,9 milliards d'euros en 2008. Les actionnaires du groupe ne font que prélever une somme minime sur leurs bénéfices pour récompenser un dirigeant qui a accru leur fortune !

En vendant une partie de ses actions Total, Desmarest n'a fait rien de plus que ce qui se pratique dans ce milieu d'affairistes fortunés. Et si cela embarrasse un peu les actionnaires et dirigeants de Total, c'est uniquement qu'ils auraient souhaité un peu plus de discrétion, au moment où des centaines de suppressions d'emplois viennent d'être annoncées, où le procès de l'explosion de l'usine AZF a mis en évidence la responsabilité de Total, et en plein milieu du procès de l'Erika, ce pétrolier poubelle affrété par le groupe et qui avait pollué 400 kilomètres de côtes en 1999.

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