17 octobre 1961 : Le crime de l'État français15/10/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/10/une2150.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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17 octobre 1961 : Le crime de l'État français

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l'égalité et leur droit à l'indépendance.

Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés et, pour nombre d'entre eux, refoulés en Algérie.

Des centaines perdirent la vie, victimes des forces de police, agissant sur ordre de leurs supérieurs.

Quarante-huit ans après, la France n'a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu'elle a menées, en particulier la guerre d'Algérie, non plus que dans le cortège de drames et d'horreurs qu'elle a entraîné, dans ce crime d'État que constitue le 17 octobre 1961.

Cette année, comme elles le font depuis longtemps, de très nombreuses associations, syndicats, partis d'extrême gauche et de gauche, auxquels s'associe Lutte Ouvrière, appellent à un rassemblement pour exiger en particulier « la reconnaissance officielle du crime commis par l'État français les 17 et 18 octobre 1961 ».

Rassemblement samedi 17 octobre à 17 h à Paris, place Saint-Michel

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