Procès Cleartream (suite et pas fin) : Le général n'a pas un quotient intellectuel de pétoncle07/10/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/10/une2149.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Procès Cleartream (suite et pas fin) : Le général n'a pas un quotient intellectuel de pétoncle

Lundi 5 octobre, le général Philippe Rondot a présenté sa version de l'« affaire Clearstream » devant le tribunal qui prétend démêler le rôle joué, entre autres, par l'informaticien Imad Lahoud, l'ex-chef d'entreprise Jean-Louis Gergorin et surtout l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, dans cette affaire et dans les règlements de comptes entre Sarkozy et Villepin.

Le général, dont tous les médias s'étaient gaussés lorsque ses carnets avaient été saisis, est devenu d'un seul coup un « as des as » des renseignements français et le « tombeur de Carlos », mais il a fait le modeste. Il s'est présenté comme un simple « officier de renseignements », et récuse les termes d'« espion » et de « maître-espion ».

Et puis, ont dit la plupart des commentateurs, comment mettre en doute la parole d'un général français qui parle sous serment ! Comme si ce n'était pas, professionnellement, un professionnel de la manipulation, de l'intox et des coups fourrés.

Enfin, Rondot a tenu à souligner qu'il n'a pas « un QI de pétoncle ». C'est méchant pour les pétoncles, dont il est douteux qu'elles aient pu croire, comme l'« as des as » du renseignement français, que l'escroc Lahoud connaissait si bien Ben Laden qu'il pouvait le manoeuvrer...

Quant au règlement de comptes Sarkozy-Villepin, faute d'informateur de la classe de Rondot, nous nous garderons bien de prendre position !

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