Le Rafale, un avion sans acheteur09/09/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/09/une2145.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le Rafale, un avion sans acheteur

Ce n'est pas la première fois que l'État français conclut un contrat avec des gouvernements étrangers pour tenter de vendre le Rafale de Dassault. Six se sont terminés par des échecs, et rien ne dit que les derniers en discussion aboutiront à une vente, même avec les rabais que l'État est prêt à payer pour soutenir les intérêts de Dassault.

Fabriqué à partir de 1986, ce n'est qu'en 2002 que les premiers acheteurs potentiels, la Corée du Sud et les Pays-Bas, se sont présentés, pour finalement opter pour des avions américains. Même conclusion avec Singapour en 2005 ou l'Arabie saoudite en 2006. Échec aussi en 2007 avec le Maroc, malgré les efforts de Sarkozy, et avec le Koweït cette année.

Actuellement, des tractations sont en cours avec la Libye, la Suisse et les Émirats arabes unis. Ces derniers posent comme conditions que l'État français leur rachète les vieux Mirage qu'ils possèdent et d'avoir, pour le même prix, des moteurs plus puissants.

Mais que les Rafale se vendent ou non, Dassault gagne à tous les coups, puisque l'État français vole à son secours. Ainsi, il a imposé à l'armée de s'équiper de Rafale, alors que certains militaires trouvaient que les Mirage faisaient très bien l'affaire ou alors préféraient les F.18 américains.

Pile je gagne, face tu perds, peut dire Dassault aux contribuables.

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