Barrages hydroélectriques : Rude concurrence pour l'or blanc12/08/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/08/une2141.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Barrages hydroélectriques : Rude concurrence pour l'or blanc

Cet automne plusieurs concessions de barrages hydroélectriques détenues jusque-là par EDF arrivent à échéance et vont faire l'objet d'un appel d'offres. Ce renouvellement des concessions va toucher d'ici 2020 la plupart des sites exploités par EDF. GDF Suez et les autres groupes européens producteurs d'électricité sont candidats pour exploiter ces barrages.

L'électricité hydraulique présente en effet de nombreux avantages. Ses installations sont amorties depuis longtemps, elle est bon marché, très peu polluante en CO2, mobilisable en quelques minutes, et c'est de loin la principale des énergies renouvelables. Deuxième parc européen après la Norvège, les 500 usines françaises fournissent 10 % de la production nationale. Elles sont propriété de l'État, qui en a concédé les neuf dixièmes à EDF, alors société nationale.

Mais depuis 2004, EDF est une société anonyme et le marché de l'électricité est ouvert à la concurrence. EDF, gros requin sur le marché mondial de l'électricité, doit affronter la concurrence sur le marché français.

Dans ces appels d'offres pour les barrages, que ce soit EDF ou bien l'un de ses concurrents qui l'emporte, ce sont des installations financées par l'argent public qui produiront des profits privés pour les trusts.

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