Lors du précédent « plan social », fin 2006 - début 2007, les politiciens de droite comme de gauche évoquaient la « revitalisation du bassin d'emplois », la mise en place d'une « cellule de reclassement », d'une « plate-forme de conversion », les fonds publics prenant bien sûr à leur charge les dégâts sociaux occasionnés par les patrons, qui n'eurent aucun compte à rendre. En juin 2008, soit un an après, un bilan de la cellule de reclassement notait que, sur 140 ouvrières licenciées, seules 29 avaient retrouvé un CDI (ce bilan ne précisait pas quelles étaient les conditions de ces contrats de travail, qui bien souvent, dans de tels cas, sont en deçà des précédentes). Par ailleurs, certains ex-travailleurs d'Aubade qui avaient trouvé un emploi dans l'entreprise ETC, à Montmorillon, sont actuellement de nouveau concernés par un plan de 50 licenciements.