SNCF Paris Rive Gauche : La grève des cheminots de la Logistique continue15/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2124.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Paris Rive Gauche : La grève des cheminots de la Logistique continue

Mardi 14 avril, les cheminots de la Logistique du Technicentre de Paris Rive Gauche votaient, en assemblée, la poursuite de leur grève commencée le 31 mars. Ils revendiquent toujours des embauches, des qualifications supplémentaires et l'amélioration de leurs conditions de travail. Ils sont répartis sur différents sites, tels ceux de Montrouge, de Trappes, d'Ivry et de Masséna-Tolbiac.

La grève s'est étendue par la volonté des grévistes, qui sont allés de site en site convaincre leurs camarades de les rejoindre dans la grève.

Vendredi 10 avril, avant de prendre leur week-end, ils sont allés demander à la direction si elle avait des propositions à faire aux grévistes. Si la direction n'avait rien à dire, par contre les grévistes ont rajouté une revendication : le paiement des jours de grève.

Le week-end a été plutôt agité. Les trains ont eu tous au moins une heure de retard. Pour remplacer les grévistes, la direction a donné des habilitations à tous les chefs qui acceptaient de travailler, alors qu'en temps normal elle les donne avec beaucoup de difficultés en raison de problèmes de sécurité. Mais même si ces chefs avaient leur habilitation en poche, ils n'étaient pas montés sur une machine depuis des années. Par exemple, à Montrouge, une des conséquences a été qu'un train a été aiguillé sur un butoir.

Autre moment plus souriant, on a vu des cadres, sur les quais de la gare d'Austerlitz, se battre avec les centaines de draps sales que les travailleurs de la société Brenne n'avaient pu sortir des voitures sur les sites en grève.

À ce jour, la direction annonce un retard cumulé de 4 000 heures. Pour les grévistes, le seul fautif en est la direction qui refuse de satisfaire leurs revendications.

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