Algérie : Les autres candidats15/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2124.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Algérie : Les autres candidats

Bouteflika n'avait pas de rival sérieux dans ce scrutin. Aucun des cinq autres candidats n'avait une quelconque crédibilité. Seule Louisa Hanoune, candidate du Parti des Travailleurs, était une personnalité connue et a tenu un discours nationaliste qui tranchait avec les autres, dénonçant les privatisations, les licenciements, demandant que le salaire minimum soit porté à 35 000 dinars (350 euros) au lieu de 12 000 actuellement. Mais elle a cependant évité de dénoncer la bourgeoisie algérienne, ciblant plutôt les multinationales et les menées de l'étranger, pour défendre la souveraineté nationale et l'État algérien. Elle a également épargné Bouteflika, réservant ses critiques à quelques ministres et aux « courtisans ». Elle a recueilli un peu plus de 4 % des voix.

Parmi les partis s'affirmant comme islamistes, certains ont simplement soutenu Bouteflika. Par ailleurs, deux autres candidats étaient plus ou moins issus de cette mouvance islamiste. Mais c'était des inconnus que leurs discours ne distinguaient guère du pouvoir et ils ont fait des scores insignifiants. De leur côté, le RCD et le FFS, qui dénoncent la « dérive monarchique » de Bouteflika, influents surtout en Kabylie, ont appelé au boycott.

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