Rencast-Chateauroux (Indre) : Le patron peut payer03/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2122.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Rencast-Chateauroux (Indre) : Le patron peut payer

La grève a commencé chez Rencast, sous-traitant automobile, le jeudi 12 mars quand l'actionnaire principal a annoncé qu'il mettait le groupe en liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce de Lyon, pour sa part, a décidé d'une période d'observation de trois mois pour trouver un éventuel repreneur ou procéder à la liquidation. Lors de l'assemblée générale du 13 mars, la grève avec occupation a été décidée à l'unanimité. Le lundi 16 mars, une plateforme de revendications a été déposée : maintien des 126 emplois, heures de grève payées, augmentations des salaires.

L'organisation de l'occupation a été prise en main par les grévistes qui ont créé une « équipe travail » chargée de l'entretien des moyens de fusion que nous ne pouvons stopper. Ont été également désignés un responsable cuisine, propagande, sécurité, etc.

Des entreprises font des dons, des enseignes accordent des réductions sur les victuailles, et les nombreuses visites renforcent la détermination des 123 membres du personnel, tous en grève. Les trois cadres non grévistes essaient bien de travailler une heure par semaine, et ils ont déjà fait l'inventaire trois fois...

Les grévistes ont prévu de s'adresser à la population en bloquant un rond-point avec des travailleurs de l'usine Mead, eux aussi menacés.

Une réunion avec l'administrateur devait avoir lieu le lundi 30 mars à Bron, où devaient être données des réponses aux revendications. Rencast peut payer, tout comme les donneurs d'ordre Peugeot et Renault.

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