Continental - Toulouse : Solidarité avec les travailleurs de Clairoix03/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2122.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Continental - Toulouse : Solidarité avec les travailleurs de Clairoix

Près de 300 salariés de l'usine Continental de Toulouse sont sortis jeudi 26 mai de leur usine, à l'appel de la CGT et de la CFDT, pour donner une conférence de presse. Ils ont affirmé leur solidarité avec leurs camarades de l'usine de Clairoix, près de Compiègne, que la direction veut fermer.

Une délégation de travailleurs de Molex, eux aussi en lutte contre la fermeture de leur usine, est venue apporter son soutien.

À Toulouse, la direction a licencié des sous-traitants, elle a imposé du chômage partiel et elle veut supprimer 200 emplois par départs prétendument « volontaires ». Le groupe Continental a décidé, comme bien d'autres groupes industriels et financiers, de faire payer la crise à ses salariés pour maintenir ses profits.

Les salariés de Continental réunis devant la porte ont voté à l'unanimité une motion de solidarité qui se terminait comme suit : « (...) Nos camarades de Clairoix et nous-mêmes avons les mêmes patrons, nous sommes en butte à la même volonté de faire payer la crise, nous avons les mêmes intérêts face à eux. Nous refusons que nos vies soient sacrifiées sur l'autel des profits.

C'est pourquoi nous ne pouvons qu'être solidaires de nos camarades de Clairoix, comme nous ne pouvons qu'être solidaires des travailleurs de Molex dont le groupe veut lui aussi fermer l'usine de Villemur, ou des travailleurs de Freescale, dont la direction vient de faire un plan de 170 suppressions d'emplois, et qui veut se débarrasser du secteur téléphonie, qui représente 250 emplois d'ingénieurs à Toulouse.

Les uns comme les autres, nous ne pourrons compter que sur nos mobilisations pour résister à la voracité de ceux qui n'hésitent pas à fermer des usines qui font des bénéfices, si cela leur permet de gagner encore plus d'argent, au mépris de nos vies »

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