À Lyon, plus de 30 000 personnes ont de nouveau manifesté dans la rue le 19 mars derrière une immense banderole proclamant « La crise c'est eux, c'est pas à nous de la payer ».

Il y avait, comme en janvier, des cortèges des grandes entreprises de l'agglomération, en particulier de Rhodia (en nombre), de Bosch et de Renault Trucks (malgré le chômage dans les deux entreprises ce jour-là), ainsi que des hôpitaux et d'autres services publics. Mais il y avait aussi une multitude de délégations d'entreprises plus petites ou plus rarement en grève, comme le grand magasin C&A ou le journal ParuVendu. Et des entreprises menacées de licenciements ou de fermetures, comme Anoflex, étaient présentes également.

De nombreux travailleurs de tous les secteurs, du commerce à l'informatique, des ouvriers, des employés mais aussi des cadres sont venus manifester, individuellement ou en petits groupes. On a pu voir les salariés de France 3, et même des journalistes, non pas derrière leurs caméras mais portant une banderole.

Et les enseignants-chercheurs, le personnel des universités et les étudiants, mobilisés depuis des semaines contre les décrets Pécresse et la réforme des IUFM, étaient encore en nombre dans la manifestation.