La secrétaire de la CGTM, Ghislaine Joachim-Arnaud, bien qu'en accord avec le Collectif du 5 février et pressée par tous de signer, a préféré en référer d'abord à sa base, qui s'est réunie mardi 3 mars.

Elle a expliqué qu'il n'y avait toujours pas lieu d'être satisfaits car les patrons n'avaient pas voulu signer qu'ils reprendraient la négociation sur les 50 euros supplémentaires en juillet ou septembre prochains. De plus, il reste encore des aspects à préciser sur les salaires supérieurs à 2 100 euros brut. Cela doit être fait en commission des salaires.

Il n'y avait donc pas lieu, selon ses explications, de se précipiter pour arrêter la grève sous la pression des patrons.

La base de la CGTM, très satisfaite de cette position, n'a donc pas voté pour que l'accord soit signé mardi 3 mars. Les autres grévistes sont restés très soudés avec les cégétistes, et le Collectif est reparti bien uni ferrailler avec les patrons.