Ateliers TGV-SNCF du Landy (Plaine-Saint-Denis) : Un coup de colère efficace04/03/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/03/une2118.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ateliers TGV-SNCF du Landy (Plaine-Saint-Denis) : Un coup de colère efficace

Mercredi 25 et jeudi 26 février, une grève a eu lieu aux ateliers SNCF du Landy, près de Paris, qui assurent la maintenance des TGV, Eurostar, ainsi que des rames classiques de la région Nord.

C'est à l'appel de l'ensemble des syndicats qu'une majorité des travailleurs, près de 70 %, se sont mis en grève pour protester contre la baisse des effectifs, une trentaine d'emplois ayant été supprimés cette année. Ils demandent aussi l'arrêt de tout projet d'externalisation des charges au privé et l'embauche des CDD avec le statut de cheminot.

Une centaine de cheminots se sont retrouvés au piquet de grève mercredi matin, du jamais-vu à l'atelier. Il se dégageait un ras-le-bol général suite à toutes les réorganisations faites et à venir. En trois ans, les effectifs sont passés de 1 046 à 942 cheminots, sans que la charge de travail diminue, bien au contraire. La direction est d'ailleurs obligée de jongler avec les tableaux de service pour que le travail puisse se faire. Tout cela sur le dos des travailleurs. À la Mécanique par exemple, le roulement pour les équipes travaillant en 3x8 est fait de cinq nuits, deux repos, puis de nouveau quatre nuits d'affilée.

Ce premier jour de grève a été un succès.

Le lendemain, jeudi 26 février, il y avait un peu moins de cheminots au piquet. Et le chiffre des grévistes était tombé à 40 %. Le mécontentement étant toujours là, les cheminots sont allés envahir le Comité d'entreprise qui se tenait à la gare du Nord, rejoints par des grévistes des ateliers des Joncherolles assurant la maintenance des trains de banlieue.

Les cheminots ont voulu exprimer leur colère. Une manifestation réussie.

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