Guadeloupe : Le point sur les négociations25/02/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/02/une2117.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Guadeloupe : Le point sur les négociations

Les négociations entre le patronat, le LKP et l'État achoppent depuis le début sur l'augmentation de 200 euros pour les bas salaires. C'est le point le plus important dont les travailleurs en grève et la population attendent avec impatience la satisfaction. Toute la population déclare qu'on ne peut en aucun cas reculer là-dessus.

Mercredi 23, l'UCEG (l'Union des chefs d'entreprises guadeloupéennes), constituée de très petites entreprises, proche du LKP, a donné son accord pour l'augmentation de 200 euros. Elle propose d'augmenter immédiatement les salaires de 100 euros, pour moitié à la charge des entreprises et pour moitié à celle des Assemblées locales, Conseil régional et Conseil général.

Quant aux 100 euros manquants, le LKP et l'UCEG proposent qu'ils proviennent de la suppression durant trois ans de la CSG et de la CRDS. Après quoi, c'est le patronat qui les paierait.

Toutes les organisations patronales sauf le Medef ont accepté cette proposition. L'argument selon lequel il est impossible de satisfaire les grévistes parce que les petites entreprises ne pourraient le supporter a fait long feu : ce sont les grandes entreprises du Medef qui ne veulent rien entendre. Cette proposition concernerait 42 000 salariés sur 45 000, les 3 000 autres « dépendent » des entreprises du Medef. Les travailleurs qui en bénéficieraient sont ceux qui perçoivent jusqu'à 1,6 fois le smic.

Le préfet a immédiatement déclaré que l'effort est trop important pour l'État et qu'il fallait au moins 24 heures pour que Paris donne son avis.

Les négociations devaient reprendre mercredi 25 à 15 h. Un meeting du LKP était prévu à 14 h pour se rendre ensuite en manifestation sur les lieux des discussions.

La liste des revendications du LKP comporte 136 points en dehors des revendications immédiates, dont les plus importantes, outre les augmentations des salaires, sont l'augmentation des minima sociaux, la baisse des prix, dont celui des produits pétroliers. Ce dernier point étant déjà pratiquement acquis.

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