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Dans les entreprises
Dans l'Eure, les licenciements se multiplient
Les annonces de licenciements et de supressions de postes se sont multiplées ces dernières semaines dans l'Eure.
À Rugles, Novelis, sous-traitant de l'automobile, licencie 80 salariés en avril. « Avec le licenciement des intérimaires et des CDD, c'est un salarié sur trois qui aura perdu son travail en quelques mois dans l'entreprise », expliquait un ouvrier lors de la manifestation du 29 janvier. À Évreux, l'imprimeur Kapp Lahure Jombart licencie 35 salariés, un tiers de ses effectifs. Le relieur Diguet-Deny (58 salariés), son cousin du groupe Qualibris, est en règlement judiciaire à Breteuil-sur-Iton. À Val-de-Reuil, Tyco ferme et met 260 travailleurs sur le carreau. Aux Andelys, Holophane vient d'annoncer 55 licenciements sur 490 salariés. Plus haut, à Charleval, c'est Sealynx Automotive qui licencie 100 travailleurs sur 760, après avoir accumulé les semaines de chômage technique. Ces dernières entreprises travaillent dans la sous-traitance automobile, qui aurait supprimé 12 % de ses emplois en Haute-Normandie depuis 2007, selon la CFDT. Chez Bronze Alu, à La Couture-Boussey, un très important chômage technique est imposé jusqu'à l'été aux salariés pour « sauver 35 emplois » ; même sorte de chantage à Federal Mogul (247 salariés), à Garennes-sur-Eure, ou chez l'ex-Allibert (240 salariés), à Gaillon...