Environ 10 000 personnes ne pouvaient téléphoner. Ces chiffres, déjà impressionnants, sont dépassés dans d'autres départements de Midi-Pyrénées comme le Gers, par exemple.

En Aquitaine, et en particulier dans les Landes, la situation est encore pire, puisque la direction d'EDF considère qu'en fin de semaine 80 % seulement des usagers seront reconnectés. La liste des petites villes comme Langon, sans eau, ni électricité ni téléphone reste longue. À la SNCF, il n'y a pas de train au sud de Bordeaux car les caténaires et les passages à niveau sont en piteux état. Le temps est bien long pour tout remettre en route, d'autant que le personnel est insuffisant, après les larges suppressions de postes qui ont eu lieu.

Dans un communiqué la CGT-EDF des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine signale que « les politiques de suppressions de postes, soit plus de 1580 sur le territoire national pour l'année 2008, vont provoquer des retards dans le rétablissement en énergie des usagers et des industriels. Sur les régions touchées (Aquitaine et Midi-Pyrénées), les fermetures de sites comme Villemur, l'Isle-en-Dodon (Haute-Garonne) ou Saint-Chély- d'Apcher (Lozère) en 2008, celles déjà programmées en 2009 comme Saint-Cevet et Saint-Jean-de-Luz (Aquitaine) ou le Mas d'Azil et Condom (Midi-Pyrénées) contrarient les efforts des hommes et des femmes en faveur de la continuité du service public ».

C'est dire que la catastrophe que vivent tous les sinistrés de la région n'est pas que naturelle !