Le budget 2009 de la SNCF vient d'être adopté. Il prévoit une progression de 50 % du chiffre d'affaires à l'horizon 2012, avec des augmentations notables sur les activités grandes lignes et transiliens.

Toute augmentation des charges de travail devrait logiquement se traduire par une hausse du nombre des agents. Eh bien non. À la SNCF c'est l'inverse qui est prévu puisque les suppressions d'emplois devraient atteindre le chiffre de 2 600, soit 7 100 départs contre 4 500 embauches.

L'objectif de cette politique est bien sûr de réaliser des gains de productivité qui se monteraient en 2009 à 150 millions d'euros, dont 129 se retrouveraient dans les caisses de l'État, plutôt en transit, avant d'aboutir dans celles des banques et des grandes entreprises industrielles avides de subventions.

Mais tous les postes en moins, combien cela fera-t-il de caténaires, de kilomètres de voies supplémentaires qui seront mal entretenus ? Combien cela fera-t-il de voyageurs et de cheminots qui auront à subir les désagréments de cette politique ?