Faurecia Cercy-la-Tour (Nièvre) : Les cadres s'essayent à la production28/01/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/01/une2113.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Faurecia Cercy-la-Tour (Nièvre) : Les cadres s'essayent à la production

Le 15 décembre dernier, la direction de Faurecia Sièges Automobile décidait la suppression de 1 215 emplois dans le groupe. Deux usines fermaient : Pierrepont et Saint-Nicolas-de-Redon.

À Cercy-la-Tour, dans la Nièvre, il n'y a eu que sept licenciements annoncés. Il n'y a pas eu de chômage partiel, seulement une semaine de vacances supplémentaire pour certains, tandis que d'autres ont continué à travailler normalement.

Au Comité d'entreprise extraordinaire du 16 janvier, la direction annonçait : « Pour éviter de prendre des mesures de chômage partiel et pour pallier aux arrêts de certains sites, du personnel de structure sera intégré temporairement en production. » Et le lundi 19 janvier les cadres étaient en équipe et à la production, y compris le directeur, dont la production a été minable. Seule la DRH était dispensée.

Les travailleurs de la maintenance avaient aussi été mis en production, et évidemment les machines en panne n'étaient pas réparées.

On ne comprend pas très bien où cela va mener, sauf évidemment à ne pas embaucher des camarades intérimaires qui faisaient fonctionner la production auparavant. Mais les quolibets fusent contre ceux qui ne se gênaient pas pour nous reprocher de ne pas en faire assez.

Il faut quand même être rassuré, la mise en production de ce personnel un peu particulier n'est prévue que jusqu'à la mi-mars, et tous conservent leur salaire de cadre. Leur syndicat a même voté pour au CE. Il était d'ailleurs logique avec lui-même puisqu'il déclarait au moment du plan de licenciements : « Retroussons nos manches pour améliorer notre compétitivité et nous mettre en situation de résister à la concurrence des autres sites français d'une part, et aux bas coûts d'autre part ».

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