Banques : Promptes à ramasser les aides, mais pas à prêter07/01/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/01/une2110.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Banques : Promptes à ramasser les aides, mais pas à prêter

L'État a mis plus de 300 milliards à la disposition des banquiers afin, prétendait-il, de faciliter l'octroi de prêts aux particuliers et aux entreprises. Sauf que les banques ont empoché l'argent et ne le prêtent que difficilement, et encore, seulement au prix fort.

C'est vrai notamment pour les particuliers cherchant à acheter un logement. Selon les experts de la Banque de France, les deux tiers des établissements financiers ont durci sensiblement leurs critères d'octroi au quatrième trimestre 2008. Par ailleurs, ils notent " une augmentation des marges sur les prêts présentant un risque moyen ".

Autre pratique des établissements financiers : alors que l'indice de référence servant à fixer les taux d'intérêt de leurs crédits immobiliers a sensiblement baissé, passant de 4,58 % en juillet 2008 à 4,09 % en novembre, ils se sont non seulement bien gardés de répercuter cette baisse d'environ 0,50 %, mais ils ont même relevé en moyenne leurs barèmes de 0,27 %.

Ainsi, après avoir joué avec l'argent de leurs clients et contribué à la crise actuelle, les banques profitent des aides de l'État, non pour distribuer des crédits à ceux qui en ont besoin, mais pour se renflouer... et continuer à spéculer !

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