Caisse des Dépôts : La banque publique dans les traces des spéculateurs17/12/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/12/une2107.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Caisse des Dépôts : La banque publique dans les traces des spéculateurs

La Société civile immobilière de la caisse des dépôts (SCIC), filiale de l'institution publique, la Caisse des dépôts, connue depuis quelques années sous le nom d'Icade, possède 35 000 logements locatifs en Ile-de-France. Son Conseil d'administration vient de décider de les vendre. « Cette orientation a pour but d'alléger la société foncière d'actifs à faibles rendements pour aller vers des rendements plus attractifs dans le tertiaire, comme des bureaux, des centres commerciaux ou des murs de cliniques », a déclaré le PDG. Il a ajouté que « disposer de liquidités au moment du retournement du cycle immobilier est le nerf de la guerre ».

Alors qu'elle est censée être l'outil financier de l'État, avec comme première tâche le financement du logement social, la Caisse des dépôts avait ouvert le capital de cette filiale aux promoteurs immobiliers ainsi qu'aux fonds de placements et l'avait fait coter en Bourse depuis avril 2006.

Le problème c'est que cette dérive spéculative se fait avec l'argent d'une multitude de petits épargnants titulaire d'un livret A. En somme la Caisse des dépôts se comporte comme n'importe quelle banque championne de la spéculation financière.

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