Le 2 décembre, à Biarritz, trois ouvriers d'une entreprise toulousaine, travaillant dans les égouts de la ville à la rénovation des collecteurs des eaux pluviales et des eaux usées, ont été emportés par la montée des eaux lors d'une forte pluie.

Deux d'entre eux sont morts noyés par le flot, le corps de l'un n'ayant été retrouvé que quelques heures plus tard, dans le bassin du port de pêche.

Une enquête doit déterminer si, à ce moment de forte pluie, la présence à l'extérieur de deux autres ouvriers en guise de surveillance était suffisante pour éviter tout accident. On peut néanmoins s'interroger sur l'opportunité d'envoyer des ouvriers travailler dans les égouts, dans une telle situation dangereuse, quand chacun sait que les flots d'eaux charriées peuvent gonfler brutalement par temps de fortes pluies.

La mairie de Biarritz s'est bornée à déclarer, par la voix d'une porte-parole, qu'il s'agit « d'un réseau très ancien, ce qui fait que, lorsqu'il y a trop de pluie, l'eau est détournée vers la mer par un système de clapet ». « Tout le système a parfaitement bien fonctionné », a-t-elle conclu. Une satisfaction particulièrement indécente.