Malgré la grève de Lear et le manque de sièges pour équiper les véhicules, la direction de Peugeot-Poissy a décidé dans un premier temps de maintenir la production, quitte à sortir des voitures sans sièges.

Comme la grève de Lear durait, elle a décidé jeudi 27 novembre d'annuler à la dernière minute le travail des équipes d'après-midi et de nuit. De nombreux travailleurs de l'après-midi ont appris en arrivant à l'usine qu'ils devaient rentrer chez eux, sans même que leur temps de transport leur soit payé.

Lundi 1er décembre, jour qui était prévu depuis un certain temps comme chômé, la direction avait demandé aux travailleurs de téléphoner pour savoir s'ils devaient travailler ou pas. Finalement, c'est deux heures avant de prendre leur poste qu'ils ont su qu'ils allaient travailler, avec tous les problèmes que cela leur posait (garde d'enfant, transport, etc.).

Dans les discussions qui ont suivi, beaucoup dénonçaient ce mépris de la direction à leur égard.