CAC 40 : Pendant la crise les affaires continuent26/11/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/11/une2104.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

CAC 40 : Pendant la crise les affaires continuent

Depuis le début de la crise financière, nul n'est censé ignorer que la Bourse va mal, à l'image de l'indice CAC 40. Regroupant les cotations des quarante plus grandes entreprises de la Bourse de Paris, celui-ci a perdu 48,68 % de sa valeur depuis le début de l'année et est tombé à son niveau le plus bas depuis cinq ans et demi.

Peut-être pour nous montrer combien il est dur d'être milliardaire en temps de crise, le journal La Tribune du 24 novembre a calculé la perte subie en conséquence par les dix plus importants patrimoines familiaux de la Bourse de Paris. La fortune du roi de l'acier, Lakshmi Mittal, aurait ainsi diminué de 24,34 milliards d'euros, celle de Bernard Arnault, le roi du luxe (LVMH et Dior), de 17,35 milliards et celle de la famille Bettencourt, actionnaire de L'Oréal, de 6,63 milliards. Quant à Pinault il ne perdrait que 2,91 milliards, juste un peu plus que la famille Peugeot avec 2,8 milliards. Au total d'après La Tribune, la valeur du patrimoine de ces milliardaires aurait diminué de 61 milliards d'euros. Mais le journal précise quand même que ces pertes sont virtuelles car " ces titres n'ont pas été cédés, la perte n'est donc pas effective ". Ce n'est donc pas encore le moment de sortir nos mouchoirs !

Et on n'est d'ailleurs pas prêt de le faire car dans le même temps, un cabinet d'experts, cité par le journal Le Monde du 15 novembre, annonce que les entreprises du CAC 40 devraient finir l'année avec des bénéfices en augmentation de 12,09 % par rapport à 2007, qui avait déjà été une année record avec 95 milliards d'euros. Malgré la crise financière, les entreprises du CAC 40 engrangeraient en 2008, 2,2 milliards d'euros de bénéfices de plus !

Et ce sont les mêmes entreprises qui demandent des aides à l'État, lequel est prêt à les accorder sans rechigner et sans oser même leur demander de prendre sur les bénéfices colossaux accumulés depuis des années !

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