Parisot, ou Madame Toujours Plus30/10/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/10/une2100.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Parisot, ou Madame Toujours Plus

Jeudi 23 octobre, Sarkozy annonçait la création d'un Fonds stratégique d'investissement, mis à la disposition des groupes industriels français pour les aider à augmenter leurs propres capitaux, pour leur éviter de passer « entre des mains étrangères » ou pour tout autre besoin. Il a précisé que les entreprises pouvaient sans tarder « appeler la Caisse des dépôts et consignations, pour lui signifier d'éventuels besoins en capital ». Un coup de fil, et les milliards tombent dans la caisse ! Pas mal, non ?

Pourtant Laurence Parisot, présidente du Medef, le syndicat des patrons, trouve que ce n'est pas suffisant : « On peut se demander si les mesures prises sont à la hauteur de la situation », a-t-elle déclaré.

Tous les patrons expliquent que la libre concurrence, c'est le top. Mais ils réclament toujours plus de fortifiant, c'est-à-dire d'argent, à l'État. Et le gouvernement ne leur refuse rien. Par exemple, le montant de ce Fonds stratégique d'investissement n'est pas encore fixé que déjà des groupes comme Renault (2,5 milliards d'euros de bénéfice en 2007 et 800 millions distribués en dividendes aux actionnaires), comme Peugeot et tant d'autres, peuvent y piocher.

Le gouvernement ne refuse rien aux patrons. Mieux, il anticipe leurs exigences !

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