Jusqu'où va la solidarité active de Martin Hirsch30/10/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/10/une2100.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Jusqu'où va la solidarité active de Martin Hirsch

L'initiateur du « revenu de solidarité active », Martin Hirsch, s'est défendu d'avoir, en même temps qu'il instaurait celui-ci, introduit des discriminations à l'encontre des étrangers : « Le nouveau texte n'introduit aucune restriction par rapport aux conditions d'accès aux minima sociaux que le RSA remplace, et reprend strictement le droit existant », a-t-il déclaré. Il omet de préciser que les discriminations que dénoncent à juste titre des organisations de défense des immigrés ont été introduites pour le RMI en 2003. Hirsch n'est visiblement pas gêné de les reconduire aujourd'hui.

C'est en effet fin 2003 que Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Chirac, avait fait voter une loi sur la « maîtrise de l'immigration et le séjour des étrangers » faisant passer de trois à cinq ans la durée de résidence ininterrompue en France requise pour obtenir une carte de résident. Or, depuis la création du RMI par le gouvernement Rocard en 1988, il faut une carte de résident pour y avoir droit.

Ainsi Martin Hirsch est non seulement solidaire du gouvernement actuel, mais il endosse ainsi une mesure anti-immigrés prise par Sarkozy dans le passé, la pérennisant dans le RSA. C'est ça la « solidarité active »... avec Sarkozy.

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