Société Générale : Bouton d'or16/10/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/10/une2098.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Société Générale : Bouton d'or

Daniel Bouton est toujours à la tête de la Société Générale et sa richesse va bien, comme l'atteste une plus-value de 1, 3 million d'euros qu'il vient de réaliser en moins de quatre mois, en revendant des stocks-options, c'est-à-dire des actions de sa banque obtenues à un cours bien plus avantageux que ceux de la Bourse.

Au poste de PDG qu'il occupait encore en 2007, Bouton avait gagné cette année-là 1,25 million d'euros, auxquels se sont ajoutés 3,7 millions de plus-value réalisée sur la vente de ses stocks-options.

À la suite de l'affaire Kerviel survenue en janvier dernier, Bouton avait abandonné sa fonction de PDG et fait savoir au conseil d'administration qu'il ne toucherait aucun traitement, ni aucun bonus, ni aucune attribution au premier semestre 2008. C'était un vrai numéro pour les gogos. En fait, il est devenu président de la Société Générale en charge des relations avec les grandes institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque centrale européenne. Et selon Le Parisien, il a aussi pour tâche d'entretenir des relations avec les " grands clients ", c'est-à-dire les représentants des entreprises du CAC 40.

Dans leurs dîners en ville, ces gens-là doivent se taper sur le ventre en se racontant " l'affaire Bouton ", histoire du banquier qui, non seulement, n'a pas perdu un centime dans la crise, mais qui a réussi à augmenter encore sa fortune grâce à celle-ci. Mais est-il le seul de son espèce ?

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