À la suite de la conférence européenne sur les Roms, Christine Boutin, qui représentait le gouvernement français, a promis aux 400 000 Roms ainsi qu'aux gens du voyage vivant en France la suppression des titres de circulation et des entraves au droit de vote. Ces mesures discriminatoires devraient être supprimées.

En effet, pour pouvoir circuler et exercer leurs professions, les gens du voyage ont l'obligation d'avoir un titre de circulation, validé tous les trimestres par la police. L'obtention de ce droit à circuler est conditionné par le rattachement à une commune et à l'accord du maire et du préfet. De plus, ce titre est indispensable pour accéder aux aires de stationnements destinées aux véhicules des gens du voyage, quand elles existent.

Quant au droit de vote, les gens du voyage ne peuvent l'exercer que lorsqu'ils peuvent prouver leur rattachement à une commune depuis au moins trois ans.

Il s'agit donc bien de leur reconnaître des droits élémentaires, mais la ministre n'a donné aucune date pour la réalisation de ces promesses.