Lycée Delacroix - Drancy (Seine-Saint-Denis) : Enseignants et agents se mobilisent18/09/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/09/une2094.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Delacroix - Drancy (Seine-Saint-Denis) : Enseignants et agents se mobilisent

Jeudi 11 septembre, plus de 80 professeurs et agents participaient à une heure d'information syndicale au lycée Delacroix de Drancy. En effet, les problèmes s'accumulent dans ce lycée de 1 800 élèves, à cause de la politique de suppression de postes et de restrictions budgétaires décidée par le gouvernement, et aussi à cause de l'attitude du proviseur, arrivé l'année dernière.

Les emplois du temps ont été tellement mal faits qu'ils ne pouvaient tenir l'année, et cela s'est vu dès la première semaine, où des cours n'ont pu avoir lieu, tandis que certains professeurs devaient faire cours à la sandwicherie. Le tout avec des classes à plus de 30 élèves (alors que nous sommes " lycée sensible "). Le service reprographie ne fonctionne qu'à moitié, après le départ à la retraite de la personne qui s'en occupait, parce que, pour économiser sur le personnel, le proviseur a refusé d'engager une employée formée à ce poste. Par ailleurs il se comporte comme un patron envers tous, plus particulièrement les secrétaires et agents d'entretien à qui il cherche à imposer des horaires plus contraignants sans raison.

Tout ce qui ne va pas a donc été listé à cette réunion et transmis au proviseur par une délégation. Le principe d'une grève a été voté à la grande majorité lors d'une nouvelle assemblée. Et mardi 16 septembre plus de 70 collègues, la majorité de ceux qui travaillaient, se sont réunis sur le temps de repas. Rien n'étant réglé, la grève était votée pour l'après-midi et le lendemain matin, afin d'aller au rectorat en masse.

Le proviseur, venu en salle des professeurs, s'est entendu dire tout ce qui n'allait pas, mais il a encore affirmé que tout allait de mieux en mieux... Cela n'a évidemment pas suffi à convaincre le personnel, qui constate que les problèmes n'ont pas été réglés par les multiples réunions avec des représentants du rectorat. Une nouvelle AG était prévue le 18 septembre au matin, pour faire le point et décider de la suite.

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