Réforme de la taxe professionnelle : L'État est en faillite... mais trouve que les patrons paient encore trop d'impôts20/08/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/08/une2090.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Réforme de la taxe professionnelle : L'État est en faillite... mais trouve que les patrons paient encore trop d'impôts

Considérablement diminuée en janvier 2007 sous le gouvernement Villepin, la taxe professionnelle payée par les entreprises devrait encore baisser. Cette promesse de Sarkozy va être mise en chantier à la rentrée de septembre, comme l'a confirmé la ministre des Finances au journal Les Échos.

La précédente réforme avait plafonné à 3,5 % de la valeur ajoutée le montant de cette taxe et les nouveaux investissements en étaient exonérés pendant les trois premières années d'amortissement. Le coût pour le budget de l'État a été de 3,4 milliards d'euros pour cette année.

Mais, pour le patronat, suivi de près comme d'habitude par le gouvernement, ce n'est pas assez. Il propose de baisser la taxe professionnelle à son taux plancher de 1,5 % de la valeur ajoutée. Cela entraînerait pour les finances publiques une perte supplémentaire de 8 milliards d'euros. Le projet du gouvernement, sans aller jusque-là, prévoirait une baisse importante de la taxe en modifiant son assiette.

Au moment où toutes les entreprises publient des bilans semestriels florissants, elles s'assurent d'annoncer des bilans tout aussi prometteurs dans l'avenir, si ce n'est en produisant plus, du moins en payant moins d'impôts.

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