Le chômage, la recherche d'un emploi fixe, les difficultés financières sont les problèmes de la grande majorité de la population. Face à cela, les dirigeants politiques, relayés par tous ceux qui fabriquent l'opinion publique, propagent l'idée que c'est à chacun de faire face à ses problèmes ; ils justifient toutes les attaques et culpabilisent les salariés, les malades, les retraités et les chômeurs.

Eh bien, nos camarades, qui parcourent depuis plus de six semaines des dizaines et des dizaines de villes, peuvent témoigner que ces balivernes ne prennent pas. Certes, nos camarades rencontrent, au cours des discussions, beaucoup de situations différentes, avec souvent des galères ou des difficultés insurmontables. Mais derrière ces situations individuelles, beaucoup se rendent compte qu'il y a des causes générales qui concernent tous ceux qui n'ont que leur salaire, leur pension ou leur allocation pour vivre. Nombre de nos interlocuteurs tirent les mêmes conclusions que nous : les fautifs, les responsables de la situation catastrophique actuelle, ce sont ceux qui tirent les ficelles : la petite minorité de richissimes patrons qui possèdent tout et qui décident de tout, y compris des lois qui sont faites pour eux.

Mais nos camarades ne s'arrêtent pas à cette constatation. Leur présence est la preuve qu'il y a des militants qui refusent la fatalité, qui souhaitent une possible réaction collective du monde du travail et qui s'y préparent. Et nos camarades reçoivent des encouragements de la part de beaucoup : de la part de syndicalistes qui en ont marre de l'inaction, de l'inertie et des tergiversations de leurs centrales syndicales, du public de gauche et d'extrême gauche pour qui le drapeau rouge, la défense des idées socialistes et communistes veut dire quelque chose, et plus généralement, de la part de tous ceux qui ne veulent pas baisser les bras. Eh bien, ces signes d'encouragement sont de bon augure. Comme le disait un de nos interlocuteurs : " Les patrons sont en haut de l'échelle et nous en bas, mais ils feraient bien de se méfier, car c'est nous qui tenons l'échelle. "

RÉGION DE MAUBEUGE (Nord)

Jeudi 14 août, Jeumont

Vendredi 15 août, Aulnoye, Aymeries

Samedi 16 août, Fourmies

BRETAGNE

Lundi 18 août, Lorient et Lanester (Morbihan)

Mardi 19 août, Quimperlé (Finistère)

Mercredi 20 août, Quimper (Finistère)

Jeudi 21 août, Brest (Finistère)

Vendredi 22 août, Lannion (Côtes-d'Armor)

Samedi 23 août, Saint-Brieuc et Ploufragan (Côtes-d'Armor)

MÉTROPOLE LILLOISE (Nord)

Lundi 18 août, Tourcoing

Mardi 19 août, Roubaix

Mercredi 20 août, Villeneuve-d'Ascq

Jeudi 21 août, Lille

Vendredi 22 août, Lille, Orchies

Samedi 23 août, Wattrelos

AUDE - ROUSSILLON

Lundi 18 août, Castelnaudary (Aude)

Mardi 19 août, Carcassonne (Aude)

Mercredi 20 août, Lézignan-Corbières (Aude)

Jeudi 21 août, Narbonne (Aude)

Vendredi 22 août, Rivesaltes, Saint-Estève (Pyrénées-Orientales)

Samedi 23 août, Perpignan (Pyrénées-Orientales)

LORRAINE

Lundi 18 août, Hayange, Uckange (Moselle)

Mardi 19 août, Thionville (Moselle)

Mercredi 20 août, Nancy (Meurthe-et-Moselle)

Jeudi 21 août, Metz (Moselle)

Vendredi 22 août, Forbach, Saint-Avold (Moselle)

Samedi 23 août, Longwy, Villerupt (Meurthe-et-Moselle)

BANLIEUESDE BORDEAUX (Gironde)

Lundi 25 août, Eysines

Mardi 26 août, Langon, Cadillac

Mercredi 27 août, Mérignac

Jeudi 28 août, Bordeaux-Nord

Vendredi 29 août, Bègles

Samedi 30 août, Sainte-Eulalie, Lormont

PAYS DE LOIRE

Lundi 25 août, Nantes (Loire-Atlantique)

Mardi 26 août, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)

Mercredi 27 août, La Roche-sur-Yon (Vendée)

Jeudi 28 août, Angers (Maine-et-Loire)

Vendredi 29 août, Trélazé et les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire)

Samedi 30 août, Cholet (Maine-et-Loire)

VALLÉE DU RHÔNE

Lundi 25 août, Bourg-lès-Valence et Portes-lès-Valence (Drôme)

Mardi 26 août, Valence (Drôme)

Mercredi 27 août, Givors (Rhône)

Jeudi 28 août, Péage-de-Roussillon (Isère)

Vendredi 29 août, Romans-sur-Isère (Isère)

Samedi 30 août, Annonay (Ardèche)