La rentrée 2009 dans l'Éducation nationale : Nouveaux coups de hache dans les effectifs.09/07/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/07/une2084.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La rentrée 2009 dans l'Éducation nationale : Nouveaux coups de hache dans les effectifs.

En cette période de surenchère antisociale, Darcos, le ministre de l'Éducation, a tenu à garder son rang, en tant que fossoyeur de postes à l'Éducation nationale. Il a donc donné la primeur à un journal réputé de gauche, Libération, de l'annonce de la prochaine charrette de suppressions de postes pour la rentrée scolaire 2009. Après les 11 200 de la rentrée 2008, ce serait donc 13 500 postes qui devraient être à nouveau supprimés, par " le non-remplacement de départs à la retraite, sans licenciements ", se félicite le ministre.

Sans licenciement cette réduction massive des emplois à l'Éducation nationale ? C'est à voir, car si l'on ajoute aux non-remplacements des départs à la retraite, le non-renouvellement de multiples emplois précaires, qui sont toujours passés sous silence, la saignée risque d'être encore bien plus considérable, avec des conséquences dramatiques, tant pour les personnes touchées que pour les élèves.

En tous les cas, la seule chose de certaine, c'est que l'éducation des enfants qui fréquentent l'école publique, de la maternelle jusqu'aux classes supérieures, va se retrouver encore plus sacrifiée. Classes fermées, les autres toujours plus surchargées, enseignement bradé, d'abord et avant tout dans les quartiers populaires, justement là où les besoins sont les plus criants.

Quant aux enfants des classes riches, pas de problème : les écoles privées des culs-bénis et des institutions haut de gamme, sont là pour cela, financées elles aussi en partie, pourquoi se gêner, avec l'argent des travailleurs. Pillage et détournement des fonds publics sont bien les deux mamelles des gouvernements de la bourgeoisie.

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