Services des impôts : La "mobilité professionnelle" ne passe pas18/06/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/06/une2081.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Services des impôts : La "mobilité professionnelle" ne passe pas

Depuis la première journée de grève de la Fonction publique, le 15 mai dernier, les agents des impôts parisiens sont mobilisés contre le projet de loi sur la mobilité professionnelle qui les vise.

Un nouveau rassemblement s'est tenu le jeudi 5 juin derrière l'Assemblée nationale à l'appel des syndicats des impôts parisiens. Les manifestants sont restés cantonnés sur une petite place, sans qu'un seul député vienne les rencontrer. La mobilisation était moindre que lors des actions précédentes, toutefois ils étaient optimistes sur le fait que d'autres agents se réservaient pour la journée de grève du 10 juin avec l'ensemble de la Fonction publique.

Ce jour-là, les syndicats des impôts, principalement le SNUI et le SNADGI-CGT, ont organisé la venue des grévistes de province à Paris. Cette manifestation nationale des impôts a été une réussite et nous étions nombreux, provinciaux et parisiens, à nous retrouver ensemble devant le ministère des Finances.

Les assemblées générales d'après le 10 juin ont montré une certaine déception des agents, du fait de la faible participation des autres secteurs de la Fonction publique. Ce sentiment était encouragé d'une part par les commentaires des différents médias, qui parlaient le plus souvent de 5 % de grévistes bien que nous soyons 43 % en grève aux impôts, d'autre part par les déclarations du secrétaire national du syndicat de l'enseignement FSU, qui donnait rendez-vous à la rentrée, sans parler de ce projet de loi sur la mobilité prévu pour fin juin à l'Assemblée.

Pourtant, ce projet est connu depuis février par les confédérations syndicales. Aux impôts, depuis mars, l'information syndicale sur ce sujet a trouvé des agents motivés pour s'y opposer, comprenant bien que les suppressions d'emplois pourraient, dans un avenir proche, se traduire par des licenciements !

Alors bien des agents sont convaincus qu'il faut continuer à mettre la pression sur le Parlement et le gouvernement, la discussion sur la loi ayant d'ailleurs été repoussée au 23 juin selon le syndicat UGFF-CGT.

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