Portugal : La journée du 5 juin contre la politique antiouvrière du gouvernement socialiste05/06/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/06/une2079.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Portugal : La journée du 5 juin contre la politique antiouvrière du gouvernement socialiste

Le 5 juin, une manifestation nationale est appelée par la CGTP (la CGT portugaise) contre la réforme du code du travail projetée par le gouvernement. Au Portugal, comme dans tous les pays d'Europe, le gouvernement ne cesse pas ses attaques antiouvrières. La droite et la gauche s'entendent bien au niveau de l'État pour, sous prétexte de " réformes ", satisfaire toujours plus le patronat. En effet si le président de la République, Anibal Cavaco Silva, est de droite, son Premier ministre, José Socrates, est au Parti Socialiste.

Depuis 2005, le gouvernement de José Socrates a déclaré la guerre aux travailleurs : rallongement de la durée du travail, augmentation de la précarité de l'emploi, mise à l'index des conventions collectives, tout est fait pour augmenter la rentabilité des entreprises au détriment des conditions de travail et de rémunération des salariés.

Comme en France, les fonctionnaires vont voir leurs effectifs fondre, car le gouvernement ne veut remplacer qu'un salarié sur deux partant à la retraite. Quant au pouvoir d'achat, il ne cesse de baisser, d'autant qu'en 2007 la TVA est passée de 19 à 21 %.

Déjà le 18 octobre 2007 une grève générale a eu lieu contre la " flexisécurité ". 200 000 personnes ont défilé à Lisbonne contre les attaques du gouvernement, soit la plus grosse manifestation depuis 1974. Le 30 novembre, la grève nationale de la fonction publique a été très bien suivie également.

Le 5 juin, c'est donc l'ensemble des travailleurs portugais qui de nouveau sont appelés à descendre dans la rue. Et en effet il y a urgence à créer un nouveau rapport de forces contre ce gouvernement soi-disant socialiste, pour empêcher le patronat d'accentuer encore l'exploitation des travailleurs pour le bien-être de ses profits.

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