Réforme de la Constitution : Le droit de vote des étrangers passe aux oubliettes30/05/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/05/une2078.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Réforme de la Constitution : Le droit de vote des étrangers passe aux oubliettes

Dans la semaine du 19 au 25 mai, dans une centaine de villes, dont Paris, un référendum a été organisé sur le droit de vote et d'éligibilité des étrangers- hors Union européenne - aux élections locales.

Sur Paris, il n'y a eu que 32 000 votants bien que la Ville soit organisatrice, peu d'habitants étaient au courant. 95 % des votants ont répondu oui.

Depuis dix ans, toutes les enquêtes d'opinion montrent que 60 % de la population est favorable au fait d'accorder ce droit de vote et d'éligibilité aux 3,5 millions d'étrangers qui vivent et travaillent en France. 17 des 27 pays de l'Union européenne reconnaissent en partie ce droit.

Mais depuis des années, les gouvernements et Parlements, de droite ou de gauche, refusent cette réforme démocratique élémentaire. Sarkozy qui prône la diversité ethnique au gouvernement, refuse d'inscrire ce droit dans sa réforme de la Constitution.

Quant au Parti Socialiste, mardi 27 mai, lors de la conférence de presse de l'Hôtel de Ville à Paris, présentant les résultats, plusieurs associations d'immigrés ont demandé, à plusieurs reprises, qu'il s'engage à ce que ses parlementaires ne votent pas la réforme de la Constitution si ce droit de vote n'y figure pas. La maire adjointe socialiste qui présidait n'a pas répondu. Un silence probablement éloquent !

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