Lors d'une assemblée des actionnaires de LVMH, des travailleurs de la Samaritaine ont interpellé Bernard Arnault. Ils l'accusent de ne pas avoir rempli ses engagements de reclasser l'ensemble des 725 salariés quand la Samaritaine, ce grand magasin parisien qui lui appartient, avait fermé ses portes en juin 2005. Concernant 32 salariés, " une procédure est en cours pour trouver une solution à chacun ", a répondu Bernard Arnault, reconnaissant ainsi que trois ans après la fermeture, des travailleurs étaient toujours laissés pour compte.

" L'intervention des ex de la Samaritaine a été huée par les actionnaires présents ", relève le journal patronal La Tribune, ceux-ci supportant mal que les salariés s'invitent à leur assemblée. Ils voudraient que les salariés se laissent exploiter et licencier en silence et qu'ils puissent toucher les dividendes de leurs actions en toute quiétude. Heureusement, ceux de la Samaritaine ont troublé leur digestion de profits.