Dans l'éducation : Contre les suppressions d'emplois les manifestations continuent08/05/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/05/une2075.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Dans l'éducation : Contre les suppressions d'emplois les manifestations continuent

Mardi 6 mai, des milliers de lycéens ont manifesté de nouveau contre les 11 200 suppressions de postes dans l'éducation et la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans au lieu de quatre.

Ils étaient au moins 5 000 d'après l'Union nationale des lycéens, l'UNL, l'un des deux syndicats lycéens. En province, les manifestations ont continué, tout comme la semaine précédente. Ce même mardi 6 mai, il y avait plus d'un millier de lycéens dans la rue au Havre, environ 2 500 à Orléans ou encore 1 800 à Rouen.

Le ministre de l'Éducation nationale, Darcos, essaie de faire diversion en parlant de ses nouveaux programmes à destination des enfants des écoles primaires, comme l'instauration de cours de morale, ou encore la prétendue primauté de la qualité sur la quantité d'enseignants.

Peu importe, donc d'après le ministre, que les élèves soient plus de trente par classe... si les enseignants peuvent faire des cours de soutien en petits groupes pendant les vacances. Les élèves perdus et découragés devant les difficultés qu'ils rencontrent pendant tout un trimestre seraient ainsi " sauvés " par une semaine de cours de rattrapage.

Les lycéens et les enseignants, tout comme les parents qui continuent dans bien des endroits à occuper les écoles pour protester contre les fermetures de classes, ne gobent pas ce genre de mensonges teintés de démagogie. Ils ont bien compris que le gouvernement cherche surtout à faire des économies sur le dos de l'éducation. Ces économies pénaliseront les enfants des classes populaires tout particulièrement, car pour eux l'école est le seul moyen d'accéder à la culture.

En tout cas enseignants et lycéens sont nombreux à se préparer pour la prochaine étape, la journée de grève appelée par les syndicats enseignants du premier et du second degré, ainsi que par ceux des lycéens, le jeudi 15 mai prochain.

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