Vendredi 14 mars, le personnel de l'hôpital de Redon a manifesté à nouveau contre la fermeture du service d'hospitalisation psychiatrique, qui compte 80 agents. Les manifestants ont notamment interpellé le maire UMP de Redon, tout juste élu, en lui demandant de se prononcer pour le maintien des 25 lits, prenant en exemple les maires de la Nièvre qui s'opposent à la fermeture de la maternité de Clamecy... Mais, visiblement bien mal à l'aise devant tous ces agents très en colère, Vincent Bourguet n'a fait que répéter le discours de l'ARH (Agence régionale d'hospitalisation).

D'autres manifestations ont déjà rassemblé plusieurs centaines de personnes ces dernières semaines : agents hospitaliers, malades, familles qui refusent de faire des dizaines de kilomètres pour se soigner alors que le nombre de lits est déjà insuffisant.

Une fois encore, c'est la pénurie organisée de médecins qui sert de prétexte aux pouvoirs publics pour leurs mesures de fermeture. Ils ont ensuite en ligne de mire la fermeture du service de chirurgie.

Il y a deux ans, sous prétexte de remédier au déficit de l'hôpital, cinq journées de RTT ont été supprimées. Ainsi chaque recul en amène un autre. Il n'y a aucune raison de se laisser faire, la mobilisation doit continuer !