Mardi 25 mars, la grève entamait sa troisième semaine parmi les agents de France Télécom des trois départements Antilles-Guyane. Il y a toujours environ 60 % de grévistes et leur détermination, déjà grande au début du mouvement, reste forte, voire se renforce tandis que la plupart des sites importants de France Télécom des trois départements sont bloqués.

Démarrée le 10 mars, cette grève a été appelée par les syndicats CGTG, UTG, FO, CGTM-PTT et SUD pour obtenir notamment une revalorisation de 300 euros des salaires de tous les travailleurs de droit privé.

À cela, la direction a répondu par une cascade d'assignations en justice pour les syndicats et des grévistes. Le 25 mars, par exemple, à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), les grévistes étaient convoqués au tribunal, suite à une plainte déposée pour atteinte à la liberté du travail, entrave, etc. Ce même jour, une délégation de grévistes s'est rendue sur un site France Télécom en Guadeloupe pour y faire une prise de parole de protestation.

Face à cette attitude de la direction, dont ils estiment toujours les propositions insuffisantes, les grévistes tiennent bon et sont bien décidés à obtenir satisfaction.