Le 17 mars, un tiers des travailleurs d'Étanco à Aubergenville (Yvelines) ont cessé le travail pour exiger une augmentation de leurs salaires.

Cette entreprise, qui compte cinq sites en France et 600 salariés, fabrique pour le bâtiment des fixations et de la visserie. Les salaires sont bloqués depuis 2005. Les profits de l'entreprise sont apparemment tels qu'elle a attiré un fonds d'investissement suédois. Mais sur le site d'Aubergenville, où s'organise la logistique du groupe, 50 travailleurs parmi les 150 employés en ont eu assez des bas salaires, d'autant plus que l'ambiance et les pressions sur les conditions de travail devenaient insupportables.

Il n'a pas fallu plus de deux jours et demi de mouvement, avec les ralentissements d'expéditions que cela a entraînés, pour que le patron devienne plus réceptif aux revendications. Les grévistes réclamaient 7 % d'augmentation de salaire, le patron a cédé sur 4 %. Les travailleurs, satisfaits de cette victoire, n'entendent pas baisser pavillon sur l'ambiance de travail.