À la Snecma Services de Saint-Quentin-en-Yvelines, le mouvement a été marqué par plusieurs actions pour l'augmentation des salaires et pour s'opposer aux menaces de licenciement qui pèsent sur huit travailleurs, suite à des dégradations qui auraient eu lieu lors d'une visite au siège de Safran le 7 février dernier.

Mardi 26 février, beaucoup voulaient montrer qu'il n'était pas question de céder face à la répression de la direction. Le jeudi 28, une centaine de travailleurs de Gennevilliers sont venus à Saint-Quentin pour dire que si la direction voulait licencier des travailleurs de Snecma Services, c'était pour casser le mouvement sur les 150 euros d'augmentation mensuelle et que le meilleur moyen de répondre était de continuer la grève le plus massivement possible. Aux cris de " non à la répression, on veut du pognon ", ils sont entrés dans l'usine, accueillis par une assemblée de grévistes.

En venant à Saint-Quentin, ces travailleurs ont montré qu'il n'y a pas de séparation entre les différentes filiales de la Snecma, toutes contrôlées par le même groupe. Et c'est à plus d'une centaine que les travailleurs de Saint-Quentin sont allés, à leur tour, mardi 4 mars, rendre visite aux grévistes à l'usine de Gennevilliers.