La CGT de Gaz de France vient de déclarer, à la suite d'une réunion du conseil d'administration, que l'entreprise prévoyait une hausse des tarifs importante le 1er avril ; ainsi, avec la précédente augmentation de 4 % le 1er janvier, l'augmentation totale pourrait dépasser les 10 % en 2008.

La direction de GDF s'est empressée de démentir, en disant que la hausse serait "à moins de deux chiffres". Mais même à un seul chiffre cela peut faire très mal.

Cette hausse prévue pour après les élections municipales sera d'autant plus scandaleuse que GDF vient de publier ses bénéfices pour l'année 2007. Ils se montent à 2,5 milliards d'euros, en augmentation de 7,6 % par rapport à l'année précédente. Alors quel besoin de procéder à des hausses de tarifs ?

Et encore, selon la direction de GDF, l'entreprise aurait été pénalisée par des refus de l'État d'accéder à des augmentations encore plus fortes, qu'elle a réclamées dans le passé. GDF estime donc qu'elle doit "récupérer" près d'un milliard d'euros sur les clients... et espère bien y parvenir un jour.

Après les élections peut-être, et juste avant le mariage de GDF avec Suez ?