Le fonds de solidarité vieillesse : Encore un exemple des carences de l'État16/02/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/02/une2063.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le fonds de solidarité vieillesse : Encore un exemple des carences de l'État

Dans son empressement à annoncer des mesures destinées à rattraper l'effet désastreux de ses attaques mesquines et choquantes contre les retraités, Sarkozy a laissé à d'autres le soin de trouver l'argent permettant de financer l'avance de 200 euros sur la future augmentation du minimum vieillesse, et même de financer ce minimum vieillesse tout court.

Il s'est contenté d'affirmer que le fonds de solidarité vieillesse y pourvoirait. C'est en effet le rôle de ce fonds que de rembourser la Sécurité sociale de toutes les prestations vieillesse qui relèvent de la solidarité nationale, comme le minimum vieillesse.

Mais le rôle de l'État, c'est de financer ce fonds. Or depuis 2002 il n'est pas suffisamment financé et accumule les déficits année après année. À la fin de 2006, l'État devait plus de cinq milliards d'euros au fonds... et c'était presque autant que celui-ci n'avait pas pu rembourser à la Sécurité sociale.

Alors, non seulement Sarkozy ne considère pas que le budget de l'État doit permettre aux personnes âgées démunies de vivre correctement, mais il trouve encore le moyen de faire payer par la Sécurité sociale le peu qu'il daigne accorder.

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