La loi permet aux clubs sportifs professionnels de ne pas payer de cotisations sociales sur 30 % des salaires versés aux joueurs. Ce dégrèvement s'applique pour les salaires supérieurs à 5 400 euros mensuels pour le basket et le rugby, et à 8 100 euros mensuels pour le football.

L'économie pour le club est d'autant plus grande qu'il verse des salaires plus conséquents. Cette loi revient donc à subventionner les clubs les plus riches, les entreprises de spectacle sportif et, indirectement, les groupes de médias et de publicité qui leur sont liés.

En 2008 découlera de l'application de cette loi 32 millions d'euros de manque à gagner pour la Sécurité sociale, somme que l'État est censé compenser, ce qu'il fera... ou pas.

Cette fleur faite aux grands clubs de football professionnel n'est pas le seul, ni le plus considérable des cadeaux faits par le gouvernement au patronat ou simplement à ses amis proches. Ces cadeaux se font avec l'argent des assurés sociaux, quitte à appeler ensuite ceux-ci à mettre la main à la poche pour combler le " trou ".