La Poste - Paris 11e : Mobilisation contre un licenciement03/10/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/10/une2044.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Poste - Paris 11e : Mobilisation contre un licenciement

De réorganisation en réorganisation, La Poste a supprimé des dizaines d'emplois sur le centre de distribution de Paris 11e. Pour les postiers qui restent, cela signifie des conditions de travail plus dures, avec les maladies qui en résultent. Pour la direction, les arrêts maladie constituent un nouveau prétexte pour se débarrasser des salariés.

Ainsi un jeune postier en accident du travail, malade à cause du rythme effréné qui lui était imposé, se trouve aujourd'hui menacé de licenciement. Il est en accident du travail depuis le mois d'avril et La Poste, après l'avoir harcelé par courrier et l'avoir poussé à la faute, tente aujourd'hui de le mettre à la porte en prétextant des erreurs administratives sur ses arrêts maladie.

Dans le bureau, l'attitude de la direction a suscité l'indignation. Une pétition a circulé, qui a recueilli 150 signatures. Et jeudi 27 septembre, jour du conseil de discipline de notre collègue, une trentaine de postiers se sont retrouvés pour le soutenir. Son sort n'ayant pas été tranché par le conseil, le lendemain matin à la prise de service nous étions plusieurs dizaines à ne pas vouloir reprendre le travail tant que le directeur ne donnerait pas de réponse précise sur ce qui l'attendait. Celui-ci a alors osé prétendre que notre collègue était " viré d'office " à cause de " nos méthodes ". Nos " méthodes " comme il dit, c'est la solidarité, dont nous sommes plutôt fiers. Et pour le lui montrer, nous sommes partis manifester à une quarantaine devant la DOTC (direction régionale de La Poste Paris-Sud). Voyant cela, le directeur de la DOTC, qui faisait le sourd jusque-là, a fait savoir en fin de matinée qu'il réfléchissait.

Lundi matin 1er octobre, le travail a repris. Il n'y a toujours pas de réponse sur ce qui attend notre collègue et nous restons donc vigilants sur la suite.

Partager