Fruits et légumes : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs26/09/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/09/une2043.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Fruits et légumes : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Alors que les télévisions et les magazines sont remplis de publicités invitant à consommer " dix fruits ou légumes par jour ", alors que la lutte contre l'obésité et la mauvaise alimentation est censée être une priorité de santé publique, une étude officielle vient de montrer qu'un quart de la population n'achète pas de fruits et légumes, indispensables à une alimentation saine, car ils sont trop chers.

L'étude du Credoc (centre de recherches pour l'étude et l'observation des conditions de vie) assure qu'il y a un décalage entre le " prix réel " et le " prix perçu ". Autrement dit, que les consommateurs se priveraient de fruits et de légumes parce qu'ils croient qu'ils sont trop chers... C'est aussi ce que disait le Premier ministre Fillon en affirmant que les prix à la consommation n'augmentaient pas, mais que les gens avaient seulement l'impression d'une hausse. Il n'empêche que la consommation de fruits et légumes a baissé de 15 % entre 1999 et 2003. Certains invoquent les habitudes alimentaires. Mais elles n'ont pas changé à ce rythme-là !

Les aliments de bonne qualité sont de plus en plus chers, alors que les ressources des familles ouvrières au mieux stagnent, et bien souvent régressent. La campagne invitant la population pauvre à s'alimenter mieux rappelle les bonnes paroles des médecins qui prescrivaient le bon air aux enfants malingres vivant sur le carreau des mines.

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