Le PS et les 35 heures : La "rénovation" est en marche06/09/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/09/une2040.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le PS et les 35 heures : La "rénovation" est en marche

Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a profité des journées de La Rochelle pour appeler à accepter une réforme des retraites " qui ne va pas plaire à tout le monde ". Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a souhaité de son côté lever le " tabou " de l'âge de la retraite. Quant à François Hollande, il est revenu sur les 35 heures, dans un contexte où Nicolas Sarkozy s'est engagé à " aller beaucoup plus loin " - dans un sens propatronal, bien évidemment - dans l'assouplissement des lois Aubry. " On ne peut pas dire : on va rétablir les 35 heures, a-t-il expliqué, il faut réfléchir sur la durée du travail sur toute la vie ". Selon le premier secrétaire du PS, " la France, globalement, doit travailler plus, mais en s'organisant autrement ". Le Parti Socialiste devrait réfléchir à " donner la liberté d'organiser le temps de travail pendant toute la vie ", avec des périodes d'inactivité, comme le congé parental, alternant avec d'autres allant au-delà de 35 heures hebdomadaires.

Les périodes d'inactivité forcée engendrées par le chômage, la précarité de plus en plus importante de nombreux salariés, n'ont visiblement pas retenu son attention. Tout cela n'est guère une surprise. En juin dernier, Ségolène Royal avait déjà déclaré qu'il fallait " remettre à plat des idées que les socialistes ont avancées " durant la campagne électorale et, en particulier, " remettre en cause certaines choses comme le smic à 1 500 euros " et " la généralisation des 35 heures ".

Attaques contre les retraites, acceptation de l'augmentation du temps de travail : voilà donc des idées pas du tout nouvelles, que ne renieraient pas des dirigeants de l'UMP ou des représentants du Medef.

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