Le groupe Unilever, qui ne compte pas moins de 400 marques dans le monde, dont Amora, Alsa, Carte d'Or ou Knorr pour la branche agroalimentaire, ou encore Sun, Dove, Timotei, Axe dans l'hygiène et les lessives, vient d'annoncer qu'il allait procéder à 20 000 suppressions d'emplois dans le monde.

Pourtant Unilever est une multinationale très profitable. En 2006, elle déclarait 5,4 milliards d'euros de bénéfice net (en hausse de 26 % par rapport à 2005) et rien qu'au second trimestre de cette année, elle a déjà engrangé 1,2 milliard net, soit une hausse de 16 % par rapport au trimestre précédent.

Cependant les actionnaires en veulent plus. Le plan de suppression d'emplois, qui prévoit la fermeture partielle ou totale de plus de cinquante des trois cents usines du groupe à travers le monde a pour objectif, selon le PDG, de faire 1,5 milliard " d'économie ".

Aussitôt le cours de l'action Unilever a bondi de 4 % à la Bourse.

En sept ans, Unilever a presque divisé par deux ses effectifs dans le monde.

C'est faire travailler plus les salariés pour faire gagner plus aux actionnaires.